
il y a dans le crâne "il y a"
il y a la peau, les os, les veines, les intestins,
il y a dans le crâne, sous la peau, le foie, les artères, les veinules, le cœur aussi, les testicules parfois
il y a dans le crâne "il y a"
il y a dans le crâne les nerfs, les synapses, les diodes, les réseaux neuro-cognitifs, les autoroutes de l’information, il y a, pariétal, frontal, paléo ou néo cortex,
il y a la complexion cerveau dans l’os du crâne
il y a dans le crâne la nourriture, le manger, le dormir, le marcher, courir, bondir, il y a dans le crâne le sommeil le sentir, l’affecter le souffrir, le rire ou le bégaiement, l’hésitation contraire à la précipitation
il y a dans le crâne aussi les mots des choses, qui sont les choses du crâne quand le crâne pense qu’il y a
il y a dans le crâne, les verbes, phrases, exclamations, interjections, virgules et encore compléments en tout genre, mais en ordre, dans l’ordre du crâne qu’il y a
il y a dans le crâne, le point, le point d’interrogation aussi, la suspension, le retour à la ligne, le justifié, toute sorte de polices ou de mises en page
il y a dans le crâne aussi des mythes, des histoires des preuves et des témoignages, il y a la lenteur des attentes et la rapidité des trajets ou des liaisons
il y a dans le crâne aussi des fantômes, chimères versatiles ou revenants impératifs, il y a les autres ceux qui hantent, les 6 milliards d’hommes qui ont aussi un crâne derrière la meurtrière des yeux
il y a dans le crâne 6 milliards d’hommes qui dans leur 6 milliards de crânes me font tourner en boucle dans leur 6 milliards de mondes qui tournent en boucle tout autour du monde sans terre
j'essaie de t'envoyer un commentaire mais je n'y comprend rien.
RépondreSupprimerje crois que j'ai enfin compris.j'ai ouvert tout à l'heure un blog sur ce site.claudioo-claudioo.blogspot.com.je ne sais pas si je resterai là mais au moins j'ai une adresse de secours.bizoos et @+
RépondreSupprimerC'est pourtant vrai... Y'en a, des choses, sous un crâne !
RépondreSupprimerOn y réfléchit pas souvent... En général, on se contente de... Se servir un peu de ce qui est dedans.