bleumarie

dimanche 29 novembre 2009

Coucou Princessebleue !

Un coucou publié avec l'aide de
Lucha

En espérant bientôt te lire !

Bises de tous tes AMIEnets !

samedi 14 novembre 2009

Une Mère Universelle ???

Photographie de Deb Cloud

Un petit mot rapide avant d'entrer dans le "vif du sujet". Merci pour tous vos mots doux, vos bisous amicaux, baveux, muflesques, glavioteux, babouinesques etc...
Comme d'habitude, je suis désolée de ne pas pouvoir venir sur vos blogs pour vous remercier de manière plus personnelle.
Mon placard est toujours aussi inconfortable et je ne peux pas rester longtemps sur internet. Mais tout cela, vous le savez déjà, pas vrai ?
Ah ! J'allais oublier l'essentiel... Merci d'être présents, merci de ne pas m'oublier. Vous n'imaginez même pas le plaisir que j'ai à vous lire ! Cela adoucit un peu mon quotidien. Alors merci, encore et encore...
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Peut-être avez vous vu, comme moi, ces images étonnantes de centaines de personnes, qui attendaient durant des heures, pour avoir le privilège d'être étreints, pendant une vingtaine de secondes, par une hindoue : Mahatma Amma. Cet évènement n'avait pas lieu en Inde, mais en France !
En effet, elle était dernièrement à Pontoise. Vous pouvez trouver un article évoquant cette rencontre ici.

Je trouve cela étonnant et je me pose des questions. Pourquoi cet engouement pour cette femme, cette maman universelle (car c'est ainsi qu'elle se voit) ? Où sont donc nos mamans ? Bien sûr, un certain nombre d'entre nous n'ont plus leur maman. Et je peux comprendre ce besoin viscéral de recevoir un câlin d'Amma. Mais je crois aussi que c'est le signe que notre société va mal. L'hindouisme attire de plus en plus les occidentaux. Les hommes ne croient plus en Dieu, mais ils ont tout de même besoin d'une certaine dose de mysticisme... et d'amour.

Alors pourquoi pas s'épancher sur le giron d'Amma, qui ne promet rien, qui ne demande rien en échange ? Bien sûr, il y a des "boîtes à dons", pour ceux qui ont envie d'aider la Mahatma Amma dans ses actions humanitaires.
Elle n'est pas un "gourou". Elle ne dirige pas une secte. Elle dit vouloir "étreindre le monde, pour la paix et l’harmonie".

Mais tout de même, pour ceux qui ont encore leur maman, n'est-il pas plus naturel de se réfugier dans leurs bras ? De recevoir un câlin, un soutien, de celle qui nous a mis au monde ? Ce n'est peut-être pas aussi évident que cela. Quand on devient adulte, il existe (cela n'engage que moi) une distance établie par la pudeur. L'Amour est là, mais quand on a 30, 40 ou 50 ans, c'est difficile d'avouer qu'on a besoin de redevenir tout(e) petit(e), blotti(e) dans les bras de sa maman. Lâcher prise, se laisser bercer et consoler par la présence, les caresses, l'odeur de celle qui nous a donné la vie.

Alors sans doute est-il plus facile de le faire dans les bras d'une Mahatma Amma, image presque déifiée de la Mère éternelle, aux rondeurs rassurantes...
Ceci et la dimension "exotique" du personnage fascinent et attirent les foules.

Drôle de Monde tout de même, vous ne trouvez pas ?


Photographie de Bee Jay
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En savoir un peu plus sur la Mahatma Amma.

Véritable star en Inde, Amma étreint qui veut. Cette étreinte est appelée darshan. Une manière de transmettre paix et harmonie. Après avoir étreint plus de 25 millions de personnes dans le monde, Amma, considérée comme un mahatma, soit une "grande âme" au même titre que Gandhi.
Derrière tant d'amour et de fraternité, Amma c'est aussi une véritable industrie. En France, on estime les dons qui lui sont faits à 300.000 euros.

Fondatrice de l'ONG "Embracing the world" et originaire de l'Etat du Kerala, en Inde, Amma, 56 ans, voyage régulièrement à l'étranger et prend les gens dans ses bras comme message d'amour: elle veut "étreindre le monde, pour la paix et l'harmonie". Selon son entourage, elle a enlacé plus 26 millions de personnes lors de ses pérégrinations commencées en 1987.

Grâce aux dons qu'elle reçoit, Amma finance entre autres des écoles, un hôpital, loge les plus démunis, distribue des saris, paie des avocats pour défendre les droits des pauvres. "Il ne suffit pas de parler de conscience, de philosophie, il faut les mettre en pratique", dit-elle.

Elle est reconnue par le gouvernement indien comme porte-parole officielle de l'hindouisme et a reçu en 2002 le prix de la non-violence des Nations unies.

La Mahatma Amma a fait l'objet d'un film de Jan Kounen, "Darshan, l'étreinte", présenté à Cannes en 2005.

Voir le site internet d'Amma.

dimanche 1 novembre 2009

Femme à la fenêtre, perspective depuis un fauteuil . . .

Photographie de Jacob Bro Knudsen

Chers amis lecteurs et rédacteurs,

Impossible de commencer un article sans vous remercier encore et encore pour votre fidélité. Mon blog survit en ce moment grâce à vous. Je suis donc venue vous voir,et toujours à demi coincée dans mon placard !
Aussi, pardonnez-moi si je fais des articles plus courts, moins fouillés qu'en temps "normal".
Il y a si longtemps que je ne vous ai pas parlé d'une femme à la fenêtre ...
Il faut dire que depuis mon fauteuil roulant ou depuis mon lit, le paysage qui se révèle à ma fenêtre est plutôt incomplet.
Mais je suis heureuse d'avoir la possibilité de regarder le ciel et les montagnes... et d'avoir une "perspective ascendante" plutôt que "descendante". C'est bien meilleur pour le moral !

Voici tout d'abord l'endroit où je suis depuis le 16 septembre. Vous aurez une idée plus précise de "ma" fenêtre et son paysage.

Voilà, le grand bâtiment est le centre de rééducation. De ma fenêtre, je vois le pont, la montagne. Et ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est que j'ai une seconde fenêtre.
Quelle chance n'est ce pas quand on connaît ma passion pour les fenêtres !
De la seconde fenêtre, j'aperçois en fait ce qui est à gauche de la photo. Un défilé montagneux, une route qui s'enfuit vers l'encore plus haut, vers des cimes qui seront bientôt enneigées.
Quand je suis assise sur mon lit, c'est cela que je vois. Et le soir, le ciel s'embrase de couleurs changeantes et s'enfonce rapidement vers la nuit.
C'est superbe. Tout cela rend moins difficile mon immobilisation, me distrait quand la douleur pointe le bout de son nez.
J'ai fait de ma chambre mon petit territoire pour quelques mois. Mes deux fenêtres qui ne me montrent que leur partie haute sont comme des petites lucarnes ouvertes sur mes rêves. Si j'étais un oiseau et que je voulais m'envoler très haut dans le ciel, c'est du rebord d'une de ces fenêtres que je le ferais.


Ces deux fenêtres complices m'offrent en fait ce qu'elles ont de plus beau. De quoi alimenter mon imagination... Elles s'offrent mais elles se refusent aussi à moi puisque je ne vois rien de la partie inférieure. Mais cela entretient le désir et l'imagination.
Portez-vous bien. Soyez heureux. Merci encore de venir sur mon blog, et merci à mes deux rédacteurs de faire de si beaux articles. Les photos, les mots choisis me vont droit au cœur, tout comme vos commentaires.
A bientôt !
Photographie de Ransford Pyle